Top articles
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Janis.
Le flash trépidant jusque dans la pupille le moindre souffle repu de clics je la voyais bouger sur scène comme une enfant désarticulée - à l'agonie hurlant comme personne son vieux blues décadent - aride sa crinière de lionne sauvage basculée dans le...
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Votre monde à la con.
on navigue sur des baleines à bosses alors forcément ça fait de la peine - je ne vous parle pas des phoques massacrés et dépiotés sur la banquise - p'tit louis s'est encore fait choper par les keufs en train de dealer et le matraquage publicitaire me...
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Brothers in arms.
rires et pleurs rythmes mes secousses maladives comment puis-je faire autant de mal ? pourquoi suis-je si cruel avec les gens que j'aime ? pourquoi suis-je si cruel avec moi-même ? je quitte les urgences d'un pas titubant comme hébêté c'est bon pour ce...
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La marche.
je me dis que je m'en sort je m'en sort le soir dans les caniveaux la lune rivée aux poteaux les rires m'étourdissent - le monde comme un vertige trop de gens pour pleurer trop de gens aux alentours léchant le vaste ciel plantés dans le sable comme des...
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fête de la musique.
je n'ai qu'une oreille aussi le vent tonitruant - je sors on sort ça sort toujours le soir - maudit cafard - pétard - je pense à Bashung je lui dis oui elle me dit - on marche le temps est frais elle a mit sa nouvelle robe y'a des groupes sur la pelouse...
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Guillaume Depardieu. Un an déjà...
j'avais entendu le refrain de guillaume " je fais ce que je veux de mon corps car je ne dispose pas de mon sort " je trouvais ça très fort. j'ai écris une chanson, qui n'a rien à voir, et j'ai utilisé cet extrait, tout en mentionnant que cette partie...
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Moleskine 2
c'est un dessin qui date de l'an 2001 je crois, fait sur ordinateur avec, comme j'en parlais y'a deux jours, les mots de Mano Solo qui résonnent toujours dans ma tronche " ce qui compte c'est pas l'issue mais c'est le combat " . En ce moment j'ai besoin...
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Vide.
ce soir je me sens vide non en fait ça fait parti du moment comme au dessus de ma tête figé dans l'air comme un poids la page reste blanche demain je m'en vais pour Milan Zurich ou Sydney voir si les néons de la nuit sont les mêmes voir si les femmes...
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Eteignez les menaces.
blessé comme un animal en cage - se qu'ils veulent c'est me rendre fou - tenir il faut tenir pour leur profit tant pis pour ma santé - au dessus de ma tête l'épée de Damoclès - des petites fourmis sur mon trajet fini les abus - qui détient les clés ?...
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En route avec Paul Personne.
Je panique dans le trafic, seuls les sons qui sortent de l'autoradio semblent m'apaiser. Où vont tous ces gens, dans les rues, sur les boulevards, le klaxon facile, l'oeil collé au GPS ? En berne le moral ce soir. Je vois des gens heureux, forcément ça...
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Je suis blindé.
dans la tête parfois ça disjoncte c'est sûr les doigts dans la prise ça ne le fait pas - bien sûr il y a l'horizon tout le long de la fenêtre l'enculée de baie vitrée j'ai pas pris l'option télé j'ai laissé le sandwich dans la valise posée sur le lit...
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Je me replie.
Je me replie L’oreille Enorme Bat le charme Charivari De pleine Lune Je veux être sage L’air béat De l’orée du bois - Sage Dans la lisière Le sage des sages Dans le désert Oubliant toutes les Turpitudes nauséabondes De ce monde - Nu comme jamais Le souffle...
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TS.
Je la regarde - je la toise - je lui dis bonjour - elle a encore les yeux mouillés de larmes - je lui dis ça fait combien de fois que je viens la voir dans cet hôpital ? elle dit qu'elle n'en sait rien - que c'est pas grave c'est juste qu'elle est super...
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Dimanche blues.
dimanche à compter les heures qui défilent comme des serpentins bien trop malins - comme ces douleurs tenaces dans ce putain de corps - si je pouvais le foutre à la benne assis sur le lit le regard perdu dans le mississippi - plusieurs heures dans le...
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Octobre.
octobre s'est enfui dans un soupçon de fadeur elle voulait tant dormir se reposer s'allonger et se laisser aller son corps fatigué - de son lit elle pensait à sa jeunesse aux êtres qu'elle a aimés jadis - dans le froid du supplice sous la couette et la...
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Le gouffre.
ses rêves sont plus fous que les quatres murs où je m'enferme avec mes pilules et mes cachets et ma fumée que je crache à longueur de journée au rythme de mon spleen de mes pensées nauséabondes qui divise en deux le monde et moi - j'ai le temps de regarder...
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L'asile ou la mort.
J'ai balancé mes oeillères je ne savais plus trop faire dans l'impasse je trébuche je repasse devant le même bâtiment blanc l'asile ou la mort ? j'ai cramer ma vie - perdus mes repères j'ai survolé des amitiés sans trop m'en rendre compte je me suis laissé...
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Raoul.
Raoul les songes c'est pour une prochaine vie où en es-tu avec ta productivité ? le néant a cessé de déblatérer son silence le voile souffle sous ce vent battant comme un tambour du Bouroundi il n'est plus question d'épargner les enfants ce seront eux...
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Un faux silence.
un faux silence s'est caché dans la house de ma guitare qui hurle la nuit de toutes ces notes manquées brisées par un blues en ré à reveiller les morts une forteresse immaculée se dresse comme un simple mur j'ai largué mon armure pour un habit de clown...
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La Camargue.
On se souviendra la Camargue comme dix ans ont passés comme des saignées des cris et des fêlures inassouvies - on se souviendra la Camargue de l'odeur du paysage rendu à l'état sauvage de Havane et de mes bières au bar de l'hôtel Marquez - on se souviendra...
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Le ciel est lourd.
Le ciel est lourd je ne peux le porter sur mon dos déjà ce poids mort - les ravages argentés les rafales du vent me secoue - les oies sauvages ont déjà foutues le camp laissant ce bordel nauséeux s'emparer de mes maux - je ne retrouve pas ma parole pour...
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Une fois de plus.
Je n'ai pas pu je n'ai pas su me protéger - assez de larmes pour remplir ce vase sans fleurs sans d'autres lueurs que celles de mes ténèbres - ce que je garde en moi ne m'appartient plus ce n'est qu'un fracas de plus dans le vacarme de la rue - j'accroche...
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Néant.
Le veilleur de nuit laissera passer l'affaire les sursauts de larmes de la 102 - les cris plaintifs de la 08 - les ravages de la folie de la 37 - il passera l'éponge comme toutes ces chambres avides de liberté - il n'écrira rien sur la feuille de service...
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Juste mâcher mon couteau.
Je balade mon refrain ma folie - mon couplet ma force et mon regret ma tangente et mes arguments ma bague sur mes doigts d'os ma langue lourde et revêche ma peau inondée de soleil - il faut au moins de la vitamine dans ce corps que je déplore cette escalade...
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Les fées.
" Elisabeth est une fée " m'a dit cet homme étrange qui s'empiffrait de petits gâteaux et de cidre doux à cette soirée littéraire - oui disait-il " elle a des doigts comme des baguettes magiques " prêtes à exaucer les rêves de chacun avec son joli sourire...