Point.
Sur les feuilles petits monticules de papiers le silence esquissé à rabâcher mes pauvres fripes de mots esseulés - sur ces putain de carnets en Moleskine un tohu-bohu chairsemé une fenêtre ouverte sur mon passé point.
Bienvenue aux amateurs de poésie et de textes en prose. Dans ce blog vous trouverez mes écrits, quelques pastels et des liens musicaux que j'affectionne et quelques unes de mes chansons. Bonne traversée et vive la vie.
Sur les feuilles petits monticules de papiers le silence esquissé à rabâcher mes pauvres fripes de mots esseulés - sur ces putain de carnets en Moleskine un tohu-bohu chairsemé une fenêtre ouverte sur mon passé point.
Les saules pleurent dans le jardin expliquez-moi comment changer de destin ? la route est toute tracée derrière les plis des drapeaux étoilés - une fondation qui s'anéantie une ligne qui disparaît comme un mot raturé d'encens et de mépris - de la fumée...
Les ouvriers n'en foutent pas une broque je les vois de ma fenêtre - ces cadavres qui se lèvent tôt prennent des pauses toutes les heures à fumer - boire le reste d'un coca chaud fument et téléphonent et s'y mettent vraiment quand le chef de chantier...
Il y a tant de barreaux au troisième étage de cet asile d'aliénés qu'il est impossible de se défenestrer mais cette mort est angoissante - je fais semblant de lire un vieux Tolstoï meurtri en attendant mon tour - ça parle de T.S avortées je vois dans...
J'explore la mythologie de ma nuit - dans les décombres je fouille avec violence cet être rance le coeur encore accroché à sa carcasse fumante.
c'est presque rien un retour dans ma ville morte plein phare je pleurs plein gaz sortir de là dévaler des vallées de cendres et d'âmes en suspend dans l'air glacé - je me fuis comme on oublie un hochet par terre ou sur un blacon sans vis-à-vis je me fuis...
un faux silence s'est caché dans la house de ma guitare qui hurle la nuit de toutes ces notes manquées brisées par un blues en ré à reveiller les morts une forteresse immaculée se dresse comme un simple mur j'ai largué mon armure pour un habit de clown...
comme une octave inconnue mes oripeaux jetés à terre je marche sur cette plage de venin je marche comme le temps coule - d'affreux nuages burlesques pointent au loin tout un boucan derrière les forêts je ne songe à rien à tout je songe c'est tout - plus...
C'est cette fille qui promène son loup dans la brume de tous les matins vers 5:45.